Citadel of Liège: Difference between revisions
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En [[1914]], le glorieux {{12e}} de Ligne défend la ville et mérite sa première citation. Puis c'est le repli derrière l'[[Yser]] où le {{12e}} reçoit encore 5 citations. Pendant ce temps, la citadelle sert de logement aux troupes du [[Guillaume II d'Allemagne|Kaiser]], de camps d'internement et d’hôpital pour les soldats alliés. Le jour de l'[[Armistice de 1918|Armistice]], des centaines de soldats malades et misérables seront délivrés avec soulagement. |
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[[Image:Citadelle de Liege en 1978.png|thumb|center|245px|Citadelle de Liège en [[1978]]. Légende: Noir : Hôpital. Rouge : les vestiges conservés. Vert : sentier. Point noir : Monument]] |
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Le {{Date|21|décembre|1977}}, le fortin et le puits sont classés<ref>[http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_thema/index.php?details=62063-CLT-0247-01&thema=bc_pat Arrêté du classement de 1977]</ref>. |
Le {{Date|21|décembre|1977}}, le fortin et le puits sont classés<ref>[http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_thema/index.php?details=62063-CLT-0247-01&thema=bc_pat Arrêté du classement de 1977]</ref>. |
Revision as of 00:32, 5 February 2012
Citadelle de Liège | |
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20px|Blason de Liège Liège | |
Coordinates | 50°39′08″N 5°34′41″E / 50.652141°N 5.577965°E |
Site history | |
Built | 1663 |
La Citadelle de Liège était une citadelle de la ville belge de Liège. La citadelle était située sur une colline surplombant le Nord de la ville. Elle est située à une altitude moyenne de Template:Unité par rapport à la Meuse et de Template:Unité par rapport au niveau de la mer.
Histoire
Du Template:XIe au Template:XVe siècle
Vers l'an 1000, sous le règne de Notger, la ville se dote des premières murailles en grès houiller. L'enceinte a la forme d'un quadrilatère allongé de 25 hectares. Elle est doublée de fossés et ponctuée de portes et de tours. Une porte tour est édifiée au pied de Pierreuse. Le premier pont des Arches est construit vers 1033.
Début du Template:XIIe siècle l'empereur Henri IV aurait fait agrandir l'enceinte et jeter des fondements de remparts vers Sainte-Walburge, mais faute de moyens et de bonne volonté, les travaux échouent.
En 1204, on construit une muraille avec tours partant de la porte Sainte-Walburge jusqu'à Païenorte et descendant jusqu'à la Meuse, ainsi qu'une autre muraille reliant Hocheporte à Sainte-Walburge.
En 2 December encore inachevées les murailles sont escaladées par les troupes d'Henri 1st de Brabant qui dévalent vers la cité et la mette aussitôt à sac. Pour les Liégeois la leçon est dure, ils reprennent les travaux de façon intensive. Ils seront achevés en 1215.
En 1255, le prince-évêque Henri de Gueldre fait démolir les murailles de Sainte-Walburge à Païemporte et fait ériger la porte Sainte-Walburge, ce qui met en colère les Liégeois, qui voient là un moyen de les tenir en respect. Il y adjoint une forteresse avec tours, pont levis, puits, prison et escaliers du côté de le vallée. C'est en fait la première citadelle.
En 1468, les troupes de Charles le Téméraire s'apprêtent à mettre la ville à sac, et c'est l'histoire des 600 Franchimontois, qui attaquent les troupes sur les hauteurs de la citadelle, mais ils ne peuvent empêcher la destruction de la ville. En souvenir de l'évènement les escaliers de la montagne de Bueren prennent le nom de "600 escaliers" (ne pas confondre avec les 600 grés qui se trouvaient vers Païenporte ), bien que contrairement à la légende, ils n'ont jamais escaladé la montagne de Bueren, mais seraient venus par Favechamps, sur le côté de Pierreuse.
Template:XVIIe siècle
En 1650, le prince-évêque Maximilien Henri de Bavière obtient de l'empereur la permission de construire un fort. Il fait ériger un vaste pentagone fortement protégé. Pour la construction, il est fait appel à des ingénieurs allemands pour la construction. Les remparts sont formés de terre avec quatre pointes : Notre-Dame (au Six-Cents-Degrés), Saint-Lambert, Ferdinand ou des jésuitesses anglaises, et Maximilien. Le bastion de Sainte-Walburge existe depuis 1548. Cependant, les Français en guerre font sauter la construction.
En 1663, commence la construction de la première citadelle en dur.
En 1671, fin de la construction de la citadelle de forme pentagonale avec des bastions à chacun de ses angles et des demi-lunes. Côtés campagne, les remparts sont bordés de fossés des Anglais au Six-Cents-Degrés. La citadelle est entièrement intégrée à l'intérieur des murailles de la ville. Les bastions portent maintenant les noms de Saint-Lambert, Saint-François, Sainte-Marie, Saint-Maximilien et Saint-Henry. La chapelle Sainte-Balbine est située au centre de la citadelle.
En 1675, les Français prennent la citadelle.
En 1676, les Français démolissent la citadelle par crainte qu'elle ne tombe aux mains de leurs ennemis. Les bastions, les demi-lunes et une partie des anciens remparts sont minés.
En 1684, le prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière fait reconstruire la citadelle.
En 1689, le traité de Versailles, qui garantit la neutralité liégeoise, requiert la démolition de la citadelle.
En 1691, les troupes françaises commandées par le maréchal de Boufflers, bombardent la ville depuis la colline de la Chartreuse (Guerre de la ligue d’Augsbourg 1686-1697).
En 1692, le général hollandais Menno van Coehoorn s'installe à Liège pour organiser la défense de la ville. Sur la rive gauche de la Meuse, il fait établir des tranchées successives protégées par des talus palissadés. Un front de lignes s'étend de Tilleur à Saint-Gilles et un autre de Saint-Nicolas-en-Glain à Ans. Ce système, basé sur la mobilité des troupes légères soutenues par une importante artillerie, est nettement moins coûteux et il a la préférence de van Coehoorn qui s'intéresse peu à la citadelle. Le bastion Saint-François porte également le nom de bastion des Marchands.
Sur un plan de 1695, présentant les états ancien et nouveau (voir ci-dessous), on peut se rendre compte des modifications apportées. Sur l'ancienne situation, les bastions Saint-Lambert [L] et Saint-François [F] sont à orillon sur une seule face vers la courtine L-F. Le bastion Sainte-Marie est doublé par une lunette asymétrique dont l'angle rejoint la muraille des Six-Cents-Degrés. Dans la nouvelle situation, le bastion Saint-François [F] est réduit et l'orillon est supprimé. Le bastion Sainte-Marie est transformé et la lunette est supprimée. Cette transformation du bastion allonge la courtine F-E qui s'en trouve ainsi moins bien protégée.
Template:XVIIIe siècle
En 1701, début de la guerre de Succession d'Espagne. Vauban charge l'ingénieur Jacques de la Combe d'établir un projet de remise en état de la citadelle.
En 1702, l'ingénieur Filley rédige un rapport adressé à Vauban. Il y décrit l'état de la citadelle comme étant lamentable et précise qu'il faudrait des budgets considérables pour la rétablir. Vauban décide alors de venir à Liège où il séjourne du 3 mai au [[1 août|Template:1er août]]. Sa mission est principalement diplomatique et vise à tenter de convaincre le prince-évêque Joseph-Clément de Bavière de prendre en charge le coût des travaux.
Du 20 au 23, les alliés font le siège de la citadelle qu'ils reprennent aux Français (guerre de Succession d'Espagne). L'attaque se fait depuis le Haut-des-Tawes (au Nord de la citadelle) où van Coehoorn a installé son artillerie (à l'emplacement de l'actuel terril de Batterie). Les tirs permettent d'ouvrir une brèche dans le flanc du bastion Sainte-Marie (4 sur le plan ci-dessous).
En 1703, par les traités de Namur (13 février) et d'Utrecht (31 mars), les Liégeois achètent à prix d'or leur neutralité à la France et à la Hollande. Toutefois, la confiance ne règne pas et, très rapidement, les Hollandais envisagent la construction de nouveaux bastions pour la citadelle.
De 1707 à 1711, réalisation des travaux de construction. L'organisation intérieure de la citadelle est maintenue, mais les fossés et les contrescarpes sont améliorés et défendus par de nouveaux bastions et demi-lunes. Première citadelle hollandaise.
En 1713, le traité d'Utrecht rétablit la paix entre la France et les Provinces-Unies. En 1714, le traité de Rastadt rétablit la paix entre la France et l'Empire (fin de la guerre de Succession d'Espagne). En 1715, le traité de la Barrière (15 novembre) est signé à Anvers entre l'Empire et les Provinces-Unies. Ce traité stipule que certaines places fortes seront démantelées, c'est le cas de la citadelle de Liège.
En 1717, suite au traité de La Haye, les troupes étrangères quittent le pays, mais les ouvrages côté campagnes doivent être démolis. Les ouvertures seront fermées par une muraille droite. Les bastions dirigés vers la ville et les ouvrages construits avant la dernière guerre seront maintenus.
Template:XIXe siècle
En 1815, période hollandaise. À la suite de la défaite napoléonienne, le Congrès de Vienne rattache le territoire aux Pays-Bas.
En 1816, le roi Guillaume 1st approuve le projet de reconstruction proposé par Camerlingh.
En 1817, la reconstruction nécessite des expropriations qui entraînent la disparition de la chapelle Sainte-Balbine, de la porte Sainte-Walburge et du bastion du Clergé. Les bastions Saint-Lambert et Saint-François sont entièrement reconstruits ; ils sont séparés de l'enceinte par une place d'armes de Template:Unité de largeur et comprise entre le mur tournant et le tambour fermant la gorge de ces bastions. Ces bastions sont protégés par une contre-garde. Deux lunettes constituent les éléments les plus avancés du système défensif pour couvrir le Fond-Pirette, le plateau de Sainte-Walburge et le Fond-des-Tawes. Pour couvrir les courtines E-M et M-H, deux demi-lunes sont construites. Le glacis mesure 35 à Template:Unité côté campagne et Template:Unité côté ville où il rejoint la pente de la colline. Seconde citadelle hollandaise.
En 1830, c'est la révolution. La garnison Hollandaise doit capituler. Le deuxième bataillon du premier régiment de la Belgique indépendante occupe en premier l'édifice.
En 1891, un arrêté royal déclasse la citadelle en tant que fortifications, ainsi que le fort de la Chartreuse. Les progrès de l'artillerie ont nécessité la construction d'une ceinture de douze forts entourant Liège. Dès lors, la citadelle devient une simple caserne dépouillée des ses sapeurs-mineurs et de son artillerie.
Template:XXe siècle
Le 28, le Template:12e de ligne s'installe à la citadelle.
En 1914, le glorieux Template:12e de Ligne défend la ville et mérite sa première citation. Puis c'est le repli derrière l'Yser où le Template:12e reçoit encore 5 citations. Pendant ce temps, la citadelle sert de logement aux troupes du Kaiser, de camps d'internement et d’hôpital pour les soldats alliés. Le jour de l'Armistice, des centaines de soldats malades et misérables seront délivrés avec soulagement.
En 1940, la citadelle sert de caserne pour les soldats allemands, de centre d'entrainement pour les gardes wallonnes et de prison pour les patriotes.
En 1945, les troupes américaines occupent la citadelle.
En 1947, l'armée belge reprend possession du lieu.
En 1970, Construction du Centre hospitalier régional de la Citadelle
Le 21, le fortin et le puits sont classés[1].
Le 11, ce sera le tour des vestiges des bastions et des courtines[2].
Le 23, c'est enfin le mur d'enceinte du Template:XIIIe siècle (de Païenporte à VallPotay) qui est classé[3].
Sources
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Patrimoine militaire de Liège
- Position fortifiée de Liège
- Centre hospitalier régional de la Citadelle
Catégorie:Patrimoine classé à Liège Catégorie:Bâtiment détruit de Liège Catégorie:Ceinture fortifiée de Liège Catégorie:Fort en Belgique Catégorie:Citadelle